CORFOU pour un esprit sain

Nuit très courte avec réveil à 4h du mat en plus un dimanche;
Il pourrait programmer des vols plus tard dans la matinée plutôt qu'à 7h;
Heureusement qu'on part en vacances pour se reposer.
Vol AF,pas encore en grève(tiens, c'est nouveau chez eux), mais prévu pour le retour (on ne perd pas ses bonnes habitudes) avec départ à l'heure : ça c'est vraiment nouveau!

2h30 sans perturbation, la seule étant l'annonce météo du commandant qui nous prévoit de la pluie, pourtant on ne va pas en Asie...=>23° à 9h du mat et soleil à l'arrivée!!!

D'entrée, on est dans le bain pour la conduite : tous les panneaux sont en grec (et je n'ai appris que le latin) et cela entraine des tours et détours, avant de trouver la bonne direction;
en plus, tu as la pression des locaux qui te collent et klaxonnent sérieusement, surtout les femmes, mais je reste placide sans réaction virile 'ça sent les vacances'.

2h pour faire 20km, pas la peine d'aller au Sri Lanka et de prendre les transports en commun pour battre les records du TAD.

Pour trouver notre gîte, nous y passerons du temps car l'endroit chez Valentino n'est pas signalé et les renseignements des locaux pas assez précis (je n'ai pas utilisé le GPS du Wiko).

Enfin, on y arrive après avoir visité tous les coins et pour fêter ça en sortant de la voiture, on prend une averse sur la tête : le baptême corfiote.

C'est l'accueil surtout des maîtres de maison

http://www.tripadvisor.fr/Hotel_Review-g1191686-d1963081-Reviews-Valentino_Corfu-Ipsos_Corfu_Ionian_Islands.html

qui sont aux petits oignons (spécialité du coin) avec leur breakfast copieux servi à 14h,

pas comme en France (quand il faut vivre, il n'y a pas d'heure pour les braves surtout avec 58% de taxe) avec bière locale, et psibourio, équivalent de la gniole ariégeoise de titi :

ça requinque pour aller visiter le coin,

longue plage de gravier, mais avec du sable dans l'eau, en bordure de route, et commerces de l'autre côté,

petit port croquignolesque où ma barque minimaliste m'attend.

Premier constat : l'île est verte et un peu montagneuse, mais sans sommet en altitude cependant, 914m pour Pantokrator, le copain de Darkvador;

Les effets de la crise qu'ils ont vécu et continue sont visibles : de nombreux commerces sont définitivement fermé sur cette baie qui était un point animé.

Peu de changement par rapport à notre quotidien : chant du coq à toutes heures, relayé par les aboiement lointains des chiens.

Soirée chez nos hôtes où une attention particulière encore nous est réservée en parlant français surtout Billy (le boss en travaillé en Suisse) en nous proposant le plat local maison : le stifado - beauf mariné à l'oignon et l'épice locale, avec bière corfiote, rosé ambré et corsé, dessert délicieux - poire (pas dans la mâchoire), glace, chantilly épaisse, cannelle (pas celle de la Martinique) et miel, avec cerise sur le gâteau le verre du patron (le limoncello).

Ambiance, sport et musique, reconnue car des clients de l'extérieur viennent manger ici ou boire un verre, assister à Georgie/Irlande pour un but à la dernière minute (amorti dos au but, roulette, tir du gauche enroulé dans la lucarne opposée, le style qui hante encore les mauvais souvenirs de Jacky) soulève l'explosion de joie de l'Irlandais voisin qui descendra une autre bière pour célébrer la victoire, bien moins que nos voisines qui en ont tombé une 40aine.
Déception grecque au basket après la défaite contre les Serbes.

Après tant d'émotions et de bonnes sensations, une bonne nuit réparatrice s'impose!