mardi 7 juin 2011

Le bonheur est dans le pré

La saison avait commencé par un festival offensif – c’était les portes ouvertes au large et on avait été gavé d’essais (6 à 3) grâce à des agenais joueurs qui n’avaient jamais fermé le jeu, et la clôture nous a laissé sur notre faim sur le pré de la Capitale (pas grand-chose à voir du côté de la foire agricole : quelques gros tracteurs, quelques beaux bœufs, mais pas de médaille à décerner – c’est pas gras le canard). L’occasion de ramener ce planchot de bois à la maison, pour la XVIIIème fois tellement il s’y sent bien,
qu’il ferait bien partie des meubles au-dessus du comptoir où le jaune et la pisse coulent à flot.

Pour son retour, toute la famille s’est massée sur la grande place
pour faire honneur au troupeau qui va pouvoir s’ébrouer vers les estives brumeuses pour certains (le retour risque d’être dur) et pour d’autres gambader comme Zig et Puce vers des prés salés ensoleillésavant de reprendre le collier pour une nouvelle campagne avec un nouvel effectif à géométrie variable…

Pendant que quelques supporteurs
aprés une soirée bien fêtée
reprennent des forces
au brunch du Crillon
(trop dur la vie)
En attendant, comme l’Armagnac, c’est la vie, c’est le feu,
ON VIENT
ON GAGNE
ET ON S'EN VA
******************
le cassoulet, on l'a mangé
le bouclier, on l'a ramené

dimanche 5 juin 2011

MAHoo, chartreux des Persenades

Comme DAN, notre chat botté à la queue en panache, nous a quitté pour le réveillon asiatique (on aurait dû plus le prévenir), aprés une période de réflexion, nous partons en expédition à 2h du domicile pour aller récupérer un chat dont on nous dit le plus grand bien (surtout sur la couleur : chartreux).

On atterrit dans un vignoble (déjà une bonne référence), qui plus est, le domaine au-dessus du Tarriquet, dans la propriété de Christain MAROU, exploitant du domaine des Persenades (dans la famille depuis le XVIème).

Comme accueil, en priorité, tant qu'à faire on déguste (on se délecte plutôt) de la production du domaine (plusieurs fois médaillé) pour ne pas repartir les mains vides (on sait vivre).

Aprés 2heures de dégustation et de conversations amicales, il est enfin temps de prendre en charge la bête, le maousse costaud, la terreur des ceps pour une balade initiatique de 2h en carrosse (c'est une expérience qui en dira long sur nos relations à terme entre globe-trotteurs).
MAHoo,(un clin d'oeil à MASCOO, site d'enchères de notre pote) de son petit nom hérité de notre dernier périple récent dans l'empire du milieu, tient la route (même avec quelques grammes:))- c'est un bon point, et semble trés ouvert et alerte à découvrir facilement son nouvel environnement (il doit sentir qu'il y avait des vignes ici avant).


Il semble même avoir la fibre du rugby (formation natale et au féminin en plus) en bouléguant le souvenir de Marseille, et bien d'autres bibelots mis à sa disposition.

C'est bien un mâle, et ça va bouger dans le terroir, en attendant les 1ères nuits.