
Sans le connaitre intimement plus que ça, mais juste par raisonnement intuitif évident, j'ai proposé à Brigitte de lui offrir le dernier maillot du STADE TOULOUSAIN, celui qui porte la 4ème étoile sur le coeur(au dessus de l'écusson du club)
Et ils sont où, Et ils sont où, les catalans (air connu, et un clin d'oeil à nos amis sang et or qui se reconnaitront )
Aprés son accord (et un qualificatif de "sorcier" car Didier lui en avait justement parlé récemment, comme quoi les grands esprits se retrouvent toujours dans les moments où ils doivent se manifester), je file illico presto à la boutique sans casser la croûte, et heureusement car ce maillot part comme des petits pains (pas toujours bon de sauter un repas, aprés on fait une fixation sur les manques, surtout que la brasserie du Stade de Maître Sarran mérite le détour, mais il faut y prendre son temps pour l'apprécier comme on sait le faire avec la bande, et sûr que l'aprés-midi on est moins productif, surtout aprés l'armagnac).
Revenons à nos moutons (pas ceux de Panurge, on ne se noira pas), mais il est un fait que ce maillot est dans le vent, et par chance j'achète le dernier de disponible en taille L (si j'avais pris mon temps pour manger, j'étais marron!!!).
Comme l'évènement doit être marquant à plus d'un titre (pas ceux de champion du Stade, mais d'ordre privé pour Didier dont je ne m'étalerai pas dans ces lignes), j'en profite pour acheter un ballon dédicassable.

Mais là, encore pour une trés bonne raison, qui pousse à se surpasser et à tomber les barrières que je m'étais mises comme règle à ne pas transgresser, je prends la décision qui s'impose.
Je ne m'éternise pas au bureau et je me poste à l'ombre des travées du stade, avec les quelques anciens qui viennent profiter de leur retraite (les veinards!!!, nous, on peut commencer à oublier cette étape...).

Normal, il fait tellement chaud et lourd que l'entrainement se fait à l'ombre du gymnase et dans la salle de muscu, pendant que les autres fondent en les attendant.
A la limite de la déshydration, je décide de lever le camps au moment où Joel Dupuy, ancien arrière champion en 89 et 94 (en charge des jeunes maintenant), que je connaissais bien avant son arrivée au ST, puisqu'un collègue de l'époque était abonné à Lombez et me racontait déjà ses relances et ses coups de savate impressionnants;
Extrait du sitehttp://btsrugby.meilleurforum.com/premiere-f3/saison-2009-2010-6eme-journee-lombez-samatan-bts-t339.htm Pour ce nouveau passage du club dans l'élite, en cette saison 1986, des adversaires très prestigieux, tels le Stade Toulousain (tenant du titre et à nouveau couronné), le grand Béziers, Narbonne, Brive, Mont-de-Marsan, Graulhet (demi-finaliste), Le Boucau-Stade, Romans et Bagnères, sont venus dans le Gers.Malheureusement, malgré le talent de Joël Dupuy (excellent arrière) Lombez Samatan Club descend en Groupe B....
L'année suivante, Joël Dupuy convoité par la France entière est parti au Stade Toulousain, Christian Carrère, le capitaine, tout comme ses deux indestructibles piliers, Bernard Duval et René Dupoux, ont mis un terme à leur carrière.

ensuite, on s'est retrouvé chez le même employeur travaillant dans des bureaux à proximité.
On discute quelques instants, et il ne me vient même pas à l'idée de lui demander un autographe; on ne se refait pas, je ne suis pas encore prêt à cet exercice de chasseur d'autographe!!!
Lundi aprés une journée bien remplie, je rapplique vers 18h30, toujours découlinant avec ma fille pour lui faire découvrir ce monde d'homme (de vrais), mais seulement 3 espoirs rougeoillants nous ont attendu;
Suffisant pour impressionner Hélène avec ces beaux poulets engraisser à la fonte et aux exercices physiques glonflants.
Rendez-vous fixé le lendemain entre 10 et 12h;
Jamais 2 sans 3, je n'ai plus de joker dans mon jeu pour réaliser le jackpot (aprés c'est férié et nous on part en balade : ça craint un max):-)
Rappel qui peut avoir une signification sur l'implication personnelle : je suis en congés pour la semaine, et un planning chargé à la maison (jardin et bricolage) après normalement un repos matinal pour casser le rythme professionnel et récupérer d'une annus horribilis;
Malgré cela, j'accompagne au lever du soleil ma moitié en co-voiturage à son bureau (exemple à suivre pour la protection de la nature, il y a ceux qui lancent les idées, et ceux qui les mettent en pratique) et file dans la foulée à toutes jambes vers les 7 deniers (avec de la lecture pour patienter) pour essayer de les rencontrer avant l'entraînement.
Cédric arrive à la barrière en même temps que moi, et m'adresse de son Cabriolet CC un signe amical (la classe ce gars-là, respect, alors qu'on n'a jamais bu une bière ensemble, il me salut).
Anecdote énorme dans la foulée : je rentre dans le gymnase, normalement interdit aux visiteurs, et là je fais partir du staff du même coup => tout le monde me serre la main (joueurs comme préparateur en charge de l'entrainement) avec aimabilité;
Je ne profite pas de l'occasion pour enfiler le maillot d'entrainement et aller me chauffer à la muscu (soit ils me prennent pour Vergallo, soit ils ont reconnu l'athlète qui assurait il y 30 ans :-))

Autre anecdote qui au départ me fait rire jaune : un guignol avec la tenue complète rose du SF ramène sa fraise dans la cours des grands; un pari ou un inconscient au pays des petits princes; et en plus, il vient me coller alors que je m'étais mis à l'écart, ou plutôt à l'endroit stratégique pour récolter les autographes.
Le premier sorti est une connaissance depuis mon arrivée sur le site : Cédric HEYMANS sort tranquillement et je l'interpelle poliment et respectueuse avec une excuse bien réelle pour justifier le dérangement; et là, la grande classe de l'homme (avec un grand H) me répond qu'il n'a pas besoin de justificatif, et en plus il rajoute une annotation de valeur (amitiés) à la hauteur de ce que me laissera l'impression de cet homme humain malgré son statut de star (tant qu'il y aura des joueurs avec cet esprit, les dérives du foot resteront pour les manchots!!!).
Encore un exemple de l'état d'esprit rugby.
Bon en attendant, il me fait perdre quelques grosses signatures (comme l'ariégeois du talon), et quand j'interpelle Jauzion qui vient de perdre son temps avec "l'ennemi", il oublie que je suis supporteur et que je l'encourageais quand il était au creux de la vague, et il me sort une remarque de petit garçon " je vais être en retard à l'entraînement" que je n'apprécie pas vraiment (je mettrai 10€ dans le pot des retardataires, s'il a des fins de mois difficiles :-));

Heureusement que je garde le moral d'un Byron, et conserve à l'esprit les objectifs fixés;
The last but the least, avec en apothèose la cerise sur le gâteau avec la référence dans la réussite et la continuité avec le Manager en chef;
Pendant que le clown rose saute sur Yannick Bru (heureusement), je m'avance timidement vers Monsieur Guy




