Côte sauvage découpée

Réveil sans réveil, ça fait du bien et ça sent un peu les vacances (même si l'affaire J......a traîne dans un coin de la tête).

D'entrée, une nouvelle attention du patron (anguille sous roche?) qui nous offre une confiture maison à la pêche (au gros???), alors qu'on déjeune tranquillement sur notre terrasse...

Les filles voisines sont déjà au soleil (Jacques on se calme) pour fondre et éliminer la bière :).

Frayeur matinale : je ne retrouve pas la CB très bien rangée dans un endroit que le limoncello m'a fait oublié (coutumier des faits ces derniers temps, même Carrouf me l'a gardée 4 jours sans que je sache où elle était).

En voiture Simone (une petite hyundai) vers le nord de la côte sur des petites routes où tu te serres, mais pas trop pour éviter de terminer en contrebas.

Stop par hasard dans un petit coin de paradis, AGNI, chaleureusement recommandé par Lucho, l'habitué depuis plusieurs années de l'île

juste le temps de voir le panneau dans un virage, et le coin vaut le déplacement (du moins après avoir laissé les éboueurs qui avaient bien dépassé l'âge de la retraite - ce qui nous attend peut-être)

de nombreux viennent profiter de la baie aux eaux claires, calmes et chaudes (1ère baignade sans difficulté) avec vue sur la côte Albane en face

Pour s'ouvrir l'appétit, une petite balade dans la baie de Gialiskany (un truc comme ça) et Kalami avec un air de Costa brava du côté de Llafranc, Callela, cap roig avant d'arriver à Palamos

Arrivée en général par bateau, avec batelier pour t'amarrer ton engin (comme à St-Trop quoi), et s'attabler aux 3 restaurants (de routards évidemment), et on aura l'impression de relancer l'économie en laissant nos € pour quelques en-cas locaux (sardines, tzatziki , courgettes frites et blanc naturellement)

nous les laisserons reprendre leurs chevaux, pour apprécier le clapot qui nous bercera tranquillement

pour remonter sur la route avec marches arrières en descente, et/ou démarrages en côte pour permettre le croisement de véhicule sur route très étroite.

Après un petit déjeuner maison sur notre terrasse (Mardi 9 Septembre), au pain béni, yaourth local épais, on part sous quelques gouttes vers le Nord, Agios Stefanou, au plus près de l'Albanie (que Judd, US traveller - sans chèque, connait bien),

puis à Kassiopi pour arrêt baignade et séchage sur des transats qui nous accueillent sur la plage de gros galets blancs d'Imérolie;
Au bout de quelques temps, Sarkozy débarque de nulle part sur sa vieille pétroleuse pour nous racketter 6€ pour les transats : "rien n'est gratuit" nous réplique notre papi qui a loupé un épisode car il nous parle de toutes les femmes du président (plutôt une allusion au présent), c'est dire la réputation de nos représentants, ou alors il a anticipé son retour sur le devant de la scène (scoop avec remplissage des caisses).

On poursuit donc notre chemin jusqu'à Roda  pour déjeuner à 16h (on n'est pas en retard) au bord le mer chez Roxannes (sans Police ni Sting).

Pour digérer, on ira s'isoler tranquillement pour la sieste (à l'heure de l'apéro pour certain ) à Almiros => le corfu trail, sentier de randonnées attendra un éventuel retour dans le coin (ça manque de marquage).

Mercredi 10/9, on regarde sur la carte (une bonne idée de l'avoir acheté) et tu imagines une expédition à l'ouest comme au bon vieux temps du Far West

et en 20minutes, tu atteins Paleokastrisa (je m'épargne la version grecque), tu sors les rames et découvres de magnifiques baies où tu peux éviter les rassemblements populaires (oui, c'est possible, faut marcher un peu, escalader, tomber dans l'eau,...)

et pendant ce temps-là,  les popes dans leur monastère au sommet,se sacrifient sur tant de beautés naturelles.

Des coins épargnés par le tourisme de masse et protégés de la spéculation immobilière (Kalami)

Kouloura et son port en anneau (ou en forme de gâteau qu'ils disent?!?)

Face à l'Albanie dans la baie de Kerasia